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Si dans les générations précédentes, à 60 ans, à cause des conditions de vie difficiles, on pouvait parler de début de la vieillesse, on assiste aujourd’hui à une nouvelle génération de séniors. Matures sur le plan de l’expérience, ayant une espérance de vie longue, cette nouvelle génération s’investit dans des projets de vie dynamiques. Ce temps de la vie pousse ainsi à se réinventer, à s’autoriser à créer de nouveaux chapitres de vie, des projets parfois très différents, à de nouvelles façons d’être, à transmettre les fruits de son vécu, ses valeurs, sa culture, à prendre sa place autrement dans la vie sociale, à se positionner face aux demandes dans la vie familiale. Ce temps peut être un passage à travers lesquels de nombreux questionnements jaillissent et dont il est important de prendre soin afin de s’offrir la possibilité d’un mieux-être et d’une créativité fructueuse porteuse de sens.
L’image des personnes âgées vieillissantes s’est toutefois ternie au cours de ces dernières décennies. A cette sagesse et ce savoir universel que représente ce temps du cycle de la vie humaine, se sont progressivement substituées d’autres termes : maladies neurodégénératives, dépendance affective, physique, et psychique, isolement, prise en charge…
Ainsi, les changements de vie amenés par l’âge avancé se transforment en période de toutes les vulnérabilités ou se muent en bouleversements rendant le parcours caillouteux et désécurisant.
C’est la raison pour laquelle, les aidants et/ou proches sont de véritables repères dont il est important de prendre aussi soin, en proposant une thérapie de la situation pour le mieux-être de la personne âgée et ses proches.
Rencontrons-nous, prenons soin ensemble de ce nouveau chapitre de vie, pas à pas.
« Vivre c’est changer – Voilà la leçon que les saisons nous enseignent. »
P. Coelho
Être sénior ne relève pas d’une définition consensuelle : celle-ci est en partie une construction sociale, en fonction des époques et des sociétés où elles évoluent. Il fut un temps où la vie était séparée en trois âges et la vieillesse, soit le 3e âge, commençait avec l’arrivée des rides, autour de 50 ou 60 ans. Mais, de nos jours, cette classification arbitraire n’a plus lieu d’être grâce à la reconnaissance de l’adolescence et des pré-ados mais aussi grâce à l’espérance de vie plus longue et des comportements et mentalités qui changent. Les seniors d’aujourd’hui ne correspondent pas aux seniors d’hier.
Cependant, c’est en partie seulement une construction sociale car il y a malgré tout une répercussion et une réalité existentielle, psychologique, biologique et physiologique de l’avancée en âge. Cette réalité invite à intégrer des limites, un ralentissement, une certaine vulnérabilité, à plonger peut-être dans la profondeur de prises de conscience de sa propre inscription dans une transmission d’une mémoire, d’une humanité, au sein du chaînon familial, transgénérationnel ou sociétal. C’est certainement une question de ressentis, de parcours, de maturité, et d’émergence d’une étape du cycle de vie, qui peuvent être singuliers.
Vous, qui traversez une transition vers « la retraite », vers le grand âge, une épreuve liée au vieillissement ou encore, vous, aidants et proches… Etre accompagnés c’est se donner la possibilité de faire quelques pas avec un autre, le temps de sentir, de choisir où poser ses pieds sur un nouveau sentier plein de changements, de nouveautés à éclore ou d’épreuves à venir. Même si prendre de l’âge et vivre les difficultés qui y sont potentiellement associées se situent « dans l’ordre des choses », ces moments ne sont pas à vivre seul.e.s.
Le sens de l’existence n’est ni inné ni donné, il nous appartient de la construire. Pouvoir donner une signification à ce qui nous arrive et que nous ne maîtrisons pas ou plus, consentir à cette réalité, à une nouvelle réalité qui nous résiste et qui peut être insupportable, reconstruire le sens des expériences passées et leurs liens avec les expériences que nous sommes en train de traverser. La thérapie peut soutenir ce processus si indispensable.
La thérapie peut également aider à apaiser l’angoisse inhérente à l’existence humaine et liée aux contraintes associées que sont la liberté, la responsabilité, la finitude, l’imperfection… Bien qu’il nous appartienne de construire le sens de son existence, la thérapie peut également nous apprendre à savourer le fait d’être là, ici et maintenant, sans nous poser systématiquement de questions existentielles, à vivre sans pourquoi. A vivre tout simplement, avec comme seule raison d’être, d’être. Elle peut également nous aider à accueillir certaines situations qui résisteront toujours à nos efforts de donner du sens. Comme Paul Tillich l’a si justement formulé dans Le courage de vivre : « L’acte d’accepter l’absence de sens est en lui-même un acte plein de sens : il est un acte de foi »
Je vous accompagne ainsi dans ce cheminement afin d’accueillir et prendre soin de l’anxiété et des angoisses qui accompagnent et grandissent souvent avec l’avancée en âge.
La période de grand âge est un temps éprouvé par une succession de phase de transitions vers de nombreux changements. Devenir grand-parent, la survenue de la retraite, d’un possible isolement, de la maladie, de la perte d’autonomie ou celle d’un être cher sont souvent des passages de grandes vulnérabilités où les doutes et la perte de repères peuvent venir perturber votre bien être.
Le passage à la retraite constitue l’une des principales transitions vécues au cours de la durée de vie. Il s’agit d’un moment de transition radicale dans l’histoire de vie de chacun. Alors que certains le perçoivent comme un soulagement et une délivrance, d’autres voient le départ à la retraite comme une zone de turbulence, comme un passage délicat et se demandent comment remplacer l’intérêt de leur vie passée, leur travail, leurs collègues, leur sentiment d’utilité, leur raison de vivre. Ils craignent le désœuvrement, le déclin.
La préparation au passage à la retraite est donc essentielle. Parce que la retraite peut être accompagnée de questionnements, d’inquiétude et d’anxiété, et souvent, de changement(s), elle se prépare. La retraite représente souvent une cassure qui semble inexorable, par la perte du rôle social du travail. Je vous propose de bien amorcé ce changement essentiel vers le « bien vieillir », en vous accompagnant avant, pendant et / ou après.
Ainsi, il peut être très précieux d’être accompagné pour rompre la solitude ou l’isolement, se poser, se donner une place pour re-trouver sa place, re-construire un mouvement une dynamique, s’engager dans un changement propice à de nouvelles réalisations, pour pouvoir donner sens au vieillissement, mettre des mots sur ses peurs, appréhender la mouvance de son identité ou de la personne âgée dont on prend soin…
Cette période de vie invitant à un possible ralentissement, peut être l’occasion de faire une introspection, de mettre à jour, de questionner des aspects de sa vie qu’on avait laissés de côté faute de temps, de disponibilité. De la même manière qu’on prévoit un grand tri, une mise en ordre de la maison voire un réaménagement pour retrouver de la place et optimiser l’espace en fonction de ses nouveaux besoins, ses nouvelles aspirations…. Mais encore faut-il les les appréhender. Etre en thérapie, c’est se donner la chance d’explorer les différentes formes possibles de son existence que l’on pourrait réinventer et se donner la possibilité d’oser un mouvement de vie créatif. Pour un autrement vivant.
L’avancée en âge ne fait pas de la vie un long fleuve tranquille… Elle s’accompagne souvent de pertes multiples. Les grands changements de la vie – retraite, maladie(s), pertes de proches, pertes d’autonomie, troubles cognitifs et notamment perte de mémoire … viennent bousculer le déroulement de sa propre vie mais également celle de ses proches (conjoint, enfant(s), famille) qui changent parfois de statut pour devenir aidant.
Etre accompagné quand on traverse l’épreuve de vivre avec la maladie – soit ou accompagnant c’est ne pas rester seul(e) face aux difficultés, dans l’acceptation des pertes (physiques, autonomie …), dans l’anxiété générée par la peur de la souffrance, de la perte ou de la mort. Le deuil est un travail d’acceptation et non d’oubli. Il passe par différentes étapes.
Je vous accompagne afin d’apaiser votre angoisse et celle de ses proches.
Quand l’âge avance, les raisons de se faire accompagner sont multiples pour la personne elle-même mais aussi pour ses proches, en tant qu’aidant ou famille
Il est difficile de devenir parents de ses propres parents mais aussi d’assister à leur déclin qui renvoie le sien. La limite posée par le passage à la retraite oblige qu’on le veuille ou non à penser cette vieillesse qui sera l’étape suivante.
Ce passage peut créer une crise qui s’exprime à cette période de la vie sous des formes plus ou moins manifestes. La crise est un passage qui peut ouvrir sur du changement. Je vous y accompagne.
« Les doutes, c’est ce que nous avons de plus intime. »
A. Camus
Comment je peux vous accompagner ?
Au cœur de mes accompagnements, je place la relation comme moteur du changement. J’aborde le contact avec l’environnement comme expérience primordiale et composante essentielle dans l’évolution individuelle. Appréhendant transformation personnelle et transformation sociale comme un tout, ma vision est la suivante :
Je propose un échange où l’on va explorer ensemble le sens de ce que vous vivez. Ensemble, nous allons ouvrir des possibles, des choix. Je vais vous accompagner et vous aider à mobiliser vos sensations, vos émotions, votre imaginaire et votre mode de pensée en vue de créer du changement dans votre vie et notamment pour :
Parmi mes choix méthodologiques, il y a :
La thérapie narrative a été fondée par Michael White et David Epston, psychothérapeutes australiens. Les objectifs de la thérapie ainsi que ses principes sont les suivants : « la personne décrit le problème (son scénario dominant), elle et le thérapeute explorent ensembles d’autres perspectives à travers la déconstruction des récits actuels et en faisant évoluer son regard, la personne trouve des récits plus utiles, plus satisfaisants ».
Cette thérapie est fondée sur trois concepts clés : l’extériorisation, la déconstruction et la reconstruction. Le premier a pour objectif de conduire le sujet à se dissocier de son problème, permettant à celui-ci de sortir d’une vision fermée et de regagner une autonomie pour construire une histoire différente. Dans le cadre de cette thérapie, l’essentiel n’est donc pas de se focaliser sur le problème mais d’identifier ce qui le maintient. Cette étape se traduit par la construction d’une nouvelle histoire ouvrant sur une autre perspective de vie. Les histoires narrées ainsi que celles racontées sur nous par d’autres modulent notre identité. L’identité renvoie au caractère de ce qui est un. L’identité ne peut être pensée en dehors d’une dimension temporelle. Ainsi le temps est forcément facteur de changement, de vieillissement, de croissance, etc…
La Gestalt thérapie est une approche holistique et phénoménologique de l’être humain, le considérant dans toutes ses dimensions cognitives, sociales, affectives, intellectuelles et spirituelles. Elle s’intéresse aussi aux questions existentielles que se posent le patient : son imperfection, sa finitude, le sens qu’il donne à sa vie, sa solitude et sa liberté….
Accueillir un patient ne consiste pas uniquement à accueillir un symptôme mais bien une personne qui vit « ici et maintenant » une situation complexe ou douloureuse en constante interaction avec l’environnement. La dimension corporelle et l’expérientiel pourront être au cœur d’une séance de thérapie. Des médias créatifs et artistiques variés peuvent être au service du processus.
La Gestalt thérapie favorise un contact authentique avec les autres. Elle met l’accent sur le comment plutôt que sur le pourquoi. C’est pour cette raison qu’elle s’attache aussi à observer l’environnement du patient, sa façon d’entrer en contact, d’être en lien avec son environnement.
Ces « ce que je pense », « ce que ressens » et « ce que je dis » naturellement présents pour le patient peuvent se voir entravés par autant de « ce que je n’ose pas dire », « ce que j’aimerais dire », « ce que j’attends » ou encore « ce que j’évite » seront donc aussi au cœur d’une séance avec le thérapeute.
Ce processus, ces empêchements passés se réinvitant en séance, la Gestalt thérapie met en lumière ces situations relationnelles et favorise ainsi la prise de conscience de ces dysfonctionnements, blocages et évitements tout autant que des situations ou conduites répétitives. La Gestalt Thérapie invite à amorcer le mouvement de la nouveauté.
« Les émotions ne vieillissent pas. »
R. Lalonde
Il se déploie en 3 grandes étapes.
01 • Une première rencontre
La première rencontre est un moment précieux pour sentir si nous pouvons et souhaitons travailler ensemble au service de votre processus. Vous serez accueillis dans un cadre qui vous permettra de vous sentir entendu en sécurité et sans jugement, en toute confidentialité. A cette première étape, sera évoqué vos intentions et objectifs et discuté le cadre de la thérapie.
02 • Une phase de cheminement
La régularité des séances, toutes les semaines ou tous les quinze jours. La régularité hebdomadaire est importante en début de thérapie. En fonction des situations, en accord avec vous, nous pourrions ensemble inviter des proches dans l’espace thérapeutique. Ce cheminement peut être à travers le dialogue, la parole mais aussi peut prendre la forme d’activité créative et créatrice.
03 • La fin du chemin
La fin du chemin s’actera après une discussion et un échange. Il est clef de soigner cette fin prochaine et de travailler progressivement à la clôture. Une séance durant laquelle nous ferons le bilan des étapes parcourues et nous nous dirons au revoir est un pré-requis.
« Pour établir une relation avec autrui, il faut d’abord établir une relation avec soi-même… »
B. Yalom
Pour la personne ou aidants
Un parcours thérapeutique
La psychothérapie. C’est un processus profond et sur la durée, pour prendre soin d’une situation ancrée, de crise ou d’épreuve. Auprès d’une personne âgée fragilisée ou d’un grand âge, ce parcours peut se faire en thérapie de la situation avec ses proches et aidants, en synergie pour se donner la chance d’une plus grand efficacité et apaisement
Un parcours évolutif et de développement
C’est un parcours d’accompagnement adaptatif pour vous soutenir dans les phases de transitions, de changement. Pour vous soutenir dans de nouveaux possibles à explorer et les angoisses, les peurs que cela peut générer.
Des ateliers
Pour travailler spécifiquement une situation ou une étape clef dont il est important de prendre soin.
Cet atelier contribue au même titre que la psychothérapie à aborder le bilan de son existence. Cette médiation thérapeutique a pour intérêt de stimuler les souvenirs et de les accueillir tels qu’ils viennent, les déposer au coeur d’un petit ouvrage qui pourrait s’appeler “Mémoires” ou de proposer au patient de créer son propre support artistique évoquant son chemin de vie… L’écrit ou la production artistique a pour visée de soutenir la parole, de redonner à la personne le sentiment puis la conviction qu’elle est encore en mesure de poser son empreinte sur le Monde. Le thérapeute, quant à lui, a celle de souligner auprès du patient la place faite à ses émotions et aux pensées évoquées.
En groupe régulier ou en atelier parcours individuel. Cet atelier contribue à soutenir les personnes amorçant la retraite ou au cœur de ce passage. Leur permettre d’engager un changement propice au mieux-être
« Le normal doit se définir, non par l’adaptation, mais, au contraire, par la capacité d’inventer de nouvelles normes… »
K. Goldstein
Mon approche est basée sur la psychologie humaniste, existentielle et relationnelle. Mon accompagnement s’adresse aux seniors, aux personnes âgées et aux aidants.
Je propose un parcours de développement, un accompagnement thérapeutique ou des ateliers pour soutenir le changement, la nouveauté et la créativité.
Conseil Fleurs de Bach
en systémie
Journée / Atelier de Facilitation thématique
Le paiement des honoraires se font en fin de séance. Certaines mutuelles et assurances prennent en charge. Toute séance manquée ou qui n’aurait pas été annulée au minimum 48h avant le rendez-vous sera à honorer.
La durée des séances varie d’1h à 1h30 selon le cadre fixé ensemble lors de la première rencontre. Toutes les semaines ou tous les 15 jours pour une thérapie ou au besoin dans le cadre d’un accompagnement ponctuel. La régularité des rencontres est importante pour réussir le tissage de la relation qui s’instaure, motrice de changements positifs.
Laetitia Darnis – Psychopraticienne & Formatrice Professionnelle
Cabinet de Psychothérapie & Développement
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