Accompagner les familles :
Ouvrir le regard, re-trouver place, créer des ponts

Comme un individu, la famille évolue et se transforme, pas à pas, au fil de son développement et en interactions avec les évolutions socioculturelles. Quelle que ce soit sa configuration et sa forme, ce groupe dynamique traverse des mouvements, un cycle de vie et à chaque étape, une réorganisation des relations et des règles de vie partagées se produit. Le passage d’une étape à une autre peut donner lieu à des périodes de figements, de crises et faire ainsi émerger des moments critiques pour l’équilibre des liens.  Elles deviennent alors propices à l’émergence de conflits, de souffrances et de symptômes. La famille, en tant qu’unité, peut alors se développer de façon plus ou moins harmonieuse. Les émotions, les manières de penser, les actes de chaque membre de la famille en interaction contribuent à créer un climat qui peut être sécurisant ou bien angoissant, ou encore dans des ambivalences. Le système familial peut donc être fonctionnel dans son évolution ou apparaître comme dysfonctionnel. 

familles

Son fonctionnement est primordial pour la santé physique et psychologique des individus, et plus particulièrement chez l’enfant et l’adolescent. Ensemble, prenons soin de votre famille en difficulté ou en développement. Nous mobiliserons vos ressources pour créer de la nouveauté relationnelle, redéfinir des contours, améliorer la communication et apaiser les situations qui font souffrance, pouvant poser des difficultés relationnelles. Pas à pas, prenons le temps de transformer les regards, re-faire place et rôle pour chacun(e). Être humain, c’est d’abord être ensemble. La famille, c’est la première des sociétés humaines. 

« La paix du monde commence à la maison. »

Mère Teresa

Qu’est-ce qu'une famille ?

La famille revêt de multiples aspects dans les sociétés humaines : clan, tribu, groupe d’appartenance dont on a hérité ou bien famille que l’on fonde, biologique, adoptive, sans enfants ou encore recomposée, monoparentale, homoparentale… Autant de formes qui témoignent aussi bien de la nécessité de son existence que de la difficulté à la conformer à un modèle unique, voire à la définir.

Ainsi, on pourrait dire qu’une famille, c’est bien plus qu’un groupe de personnes partageant un espace physique et psychique commun : c’est un système social naturel avec ses propriétés, son propre ensemble de règles, des rôles définis pour chacun et un système de pouvoir structuré. Bien évidemment, les configurations et modalités familiales varient amplement en fonction des différentes aires culturelles. (S. Verdière d’après Olson et al)

Dans une continuité généalogique et en constante transformation par une histoire, par une assignation des rôles et des places à la fois naturelles et culturelles, la famille a évolué au cours des siècles.  Elle est passée du statut d’unité de production et de reproduction au statut d’unité affective. De ce fait, aujourd’hui, de nouvelles configurations familiales voient le jour. Et la famille s’adapte, mais elle est beaucoup plus vulnérable. (S. Verdière d’après Olson et al)

des fleurs
des fleurs

Il est alors important de souligner que le fonctionnement familial que l’on a vécu en tant qu’enfant, comme un moule, fait traces et empreintes sur la façon dont on va nous-même élever nos enfants par la suite, puis nos enfants élever leurs propres enfants, et ainsi de suite. D’où l’importance de prendre conscience de notre « héritage familial » et de ses formes pouvant se réactualiser. 

Ainsi, entre verticalité de la transmission, l’horizontalité de l’organisation quotidienne, la complémentarité, l’égalité, les oppositions au cœur des couples, la solidarité et les antagonismes fraternels… « Faire famille », c’est d’abord trouver comment vivre ensemble : parents, enfants, grands-parents, beaux-parents, coparents, frères, sœurs, demi et quasi, sans oublier les nombreux fantômes qui hantent la constellation familiale qui, en plus des personnes parties et des aïeux, se sont diversifiées ces dernières années avec les donneurs de gamètes. Mais, au cœur de la cellule familiale, ce vivre ensemble peut-être fonctionnel ou dysfonctionnel. 

Pour explorer cela, il est intéressant de regarder un ensemble d’éléments comprenant la structure familiale et ses interactions comme une danse familiale qui lui serait propre. Cette structure est illustrée par la hiérarchie familiale et les différents sous-systèmes, le mode de communication, les styles d’attachement, la qualité d’accordage des parents envers les enfants et le processus dynamique de résolution de problèmes spécifique à la famille et dépendant de son cycle de vie (Menuin).

Ainsi, une famille fonctionne comme un tout, où les membres sont en interaction avec l’intérieur, l’extérieur et ressentent un sentiment d’appartenance. Son équilibre et son bien vivre ensemble et de manière fonctionnelle, repose sur sa connaissance de ses propres schémas de fonctionnement, sur la détermination de rôles et de règles qui doivent être claires mais également assez souples pour permettre les réajustements nécessaires afin d’épouser les changements. En effet, le système familial va devoir traverser différentes phases dans son développement et s’ajuster à des évènements divers, menant à de multiples changements, la convoquant ainsi à se réorganiser afin de continuer à fonctionner. La famille va donc se transformer, s’adapter et se restructurer au fil du temps. De plus, le système familial étant en contact permanent avec d’autres systèmes, ceux-ci s’influencent réciproquement. Le but de chaque système est de survivre et ainsi maintenir sa cohésion (Bopp-Limoge ; Angel ; D’Amore). 

On parlera alors de hiérarchie familiale fonctionnelle quand chaque membre sera à sa place ; d’un système familial fonctionnel quand il favorise le développement de chacun en leur permettant une autonomie suffisante tout en leur offrant un soutien sans faille. 

des fleurs
des fleurs

Le système familial dysfonctionnel n’assume pas le rôle de permettre à chacun des membres de la famille de développer une identité propre, une individualité singulière, une autonomie normale et de développer des relations saines à l’intérieur comme à l’extérieur du noyau familial. 

Il est naturel de vivre des tensions entre les membres d’une même famille. Ces tensions grandissent parfois en conflits de toutes sortes. Ces dynamiques peuvent entrainer des malaises, de l’anxiété, une pauvre estime de soi, des frustrations et d’autres émotions inconfortables. Dans la famille avec une dynamique saine, l’autorité rassurante permet d’encadrer et de soutenir les plus jeunes. Lorsque cette dynamique est absente, les jeunes restent sans structure suffisante pour se développer et composer avec les répercussions des tensions. Elles deviennent alors excessives et peuvent contaminer les relations familiales. 

En tant que creuset des relations humaines, la famille a de tout temps généré des passions et servi diverses idéologies venant induire des comportements et des normes de fonctionnement relationnel. « En fait, elle est et reste ce lieu privilégié de la socialisation de l’amour et de la haine, elle est le creuset de l’apprentissage de ce qui fonde culturellement l’individu au-delà, bien au-delà de ce qu’il est, comme représentant d’une espèce. La famille est à ce titre, l’instance de base de la société, là où s’expérimente et s’organise le paradoxe du devenir individuel : appartenir et s’autonomiser, ressembler et se différencier » (Lefèbvre, 2000, p. 36). La famille a une histoire. La famille est une histoire. Avant tout. Elle-même au cœur de l’évolution de la grande famille humaine. Au carrefour d’une transmission.

« On peut aussi bâtir quelque chose de beau avec les pierres qui entravent le chemin. »

Johann Wolfgang Goethe

Ma vision de l'accompagnement

Comment je vous peux vous accompagner ?

La famille est une « cellule relationnelle », mettant en dynamique des relations entre ses différents membres ayant chacun un rôle actif et une place spécifique. L’individu fait alors partie du groupe, et est impliqué dans l’ensemble des interactions au sein de ce même groupe. L’individu est à la fois soumis à cette influence et acteur de ce qui se passe. Ainsi, Être en relation, c’est jouer et rejouer une partition vitale de son existence. Être en relation, c’est satisfaire un besoin fondamental et c’est aussi se confronter à des valeurs, des représentations et des aspirations autres. Être en relation, c’est à la fois s’abandonner à une dynamique naturelle et exprimer une complexité liée à l’enjeu affectif. Être en relation, c’est être à la croisée des individuations et du groupe. Être en relation, s’est se rencontrer au cœur de la rencontre, à l’occasion de l’autre. Et c’est loin d’être confortable et fluide selon son histoire, selon son vécu.

Ainsi, dans un cadre spacieux et confortable, je vous accueillerai en toute confidentialité et m’impliquerai dans la co-création thérapeutique d’une nouvelle dynamique relationnelle au cœur de votre famille. Il ne sera question ni d’arbitrage ni de jugement de ma part. Vous recevoir, c’est explorer ensemble le dysfonctionnement dans les interactions de la famille, à partir d’une souffrance relationnelle ou individuelle qui sera accueillie et regardée ensemble. Dans cette exploration, je vous accompagnerai avec simplicité, clarté et créativité pour se donner les moyens de concrétiser de la nouveauté pour ainsi retrouver la fluidité et la sérénité dans les relations au sein de votre famille.

familles
familles
familles

Le « cercle familial » place en interaction différents membres, reliés par les liens du sang ou de l’alliance, et il est le théâtre fréquent de bouleversements et d’incompréhensions qui touchent et fragilisent son organisation autant que les individus qui y évoluent. Pour accueillir ce qui fait souffrance et se donner la chance d’une transformation, ensemble, nous allons porter attention au processus, à la manière dont le problème est généré par la famille.  Mettre en lumière le processus c’est voir que le problème n‘est pas le problème mais le processus. Et ainsi se donner la chance de sortir des relations de pouvoirs et du cercle des reproches.

Des enjeux relationnels propres à la dynamique appartenance/séparation, à l’attachement et à la problématique de l’attachement et du processus d’autonomisation de l’individu, pourront faire surface et s’avérer être le noyau des souffrances présentes et plus anciennes. Nous en prendrons soin.

Mon accompagnement est intégratif et s’adapte donc en fonction des situations, de la problématique et de la personnalité du groupe familial. Mais dans toutes les configurations, chacun des membres de la famille sera accueilli, écouté et pourra s’exprimer au sein de groupe famille. Mon accompagnement peut être basé sur des propositions d’activités dynamiques déterminées en fonction des objectifs qui auront été définis ensemble ou/et des moments d’accueil de la parole ou de sa redistribution à chacun ; cela pour permettre de retrouver un mode de communication et l’écoute au sein de la famille. Nous apprendrons aussi ensemble des expériences relationnelles vécus au sein du cabinet pour mettre en lumière le(s) processus qui se manifestent. Je ne serai pas seulement observatrice. Je serai aussi impliquée et actrice à vos côtés. Après avoir identifié ensemble les schémas de fonctionnement qui posent problème et les formes psychiques à l’œuvre, l’accompagnement vous permettra de faire émerger vos ressources et ainsi de nouvelles modalités plus ajustées. 

familles
familles
familles

Je me ferai ressources parallèlement pour soutenir la famille à reproduire à la maison les expériences concrètes et positives vécues en séances, et à mettre en place les différentes modalités vers la nouveauté et les ajustements créatifs acquis dans les situations difficiles du quotidien.

Une thérapie familiale devient pertinente à partir du moment où la souffrance d’un des membres de la famille a des répercussions sur le groupe dans son ensemble.  Lorsque la demande de thérapie est faite pour une autre personne (souvent pour un enfant, un adolescent) ou que la demande est faite au nom de la famille, la voie de la thérapie familiale ou d’une approche systémique familiale devient indispensable. L’approche systémique élargit le travail au-delà du patient désigné qui porte le symptôme d’un dysfonctionnement au sein du système (la famille) et regarde spécifiquement les interactions entre chaque personne (comment cela se passe). La famille est un système vivant qui lors d’événements impactants peut se déséquilibrer, puis s’ajuste à la situation. Lorsqu’elle n’arrive plus à s’ajuster ou que ses modalités son dysfonctionnelle, elle va créer un symptôme à l’aide d’un des membres pour aller mieux. La systémie regarde le symptôme comme « la meilleure solution actuelle qu’ait trouvé le patient désigné pour réguler le système ». Bien évidemment, le symptôme est agi de manière complètement inconsciente. 

« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. »

Albert Einstein

Mes approches thérapeutiques

Mes approches pour vous accompagner en tant que familles sont humanistes, relationnelles et se basent sur des expérimentations exploratoires et pédagogiques. Elles se distinguent en incluant l’importance de l’expérience subjective et se met au service de la croissance évolutive du groupe familial, de chaque membre et de ses interactions au cœur de celui-ci. Les valeurs de mes approches sont l’authenticité, l’empathie, la considération inconditionnelle, la responsabilité et la liberté. 

Mes accompagnements sont basés sur le sensible dans la relation, de la situation et sur l’expérientiel, l’observation des vécus et l’émergence des récits dans l’instant présent pour que les familles contactent leurs pleins potentiels singuliers. Tisser du lien, tisser du sens et transformer les regards sont les fondements de ma pratique. Les familles que j’accueille sont actives et responsables de leur propre processus de thérapie ou de développement. 

Parmi mes pratiques, il y a : 

Quand poser de nouveaux regards sur l’histoire familiale permet d’avancer 

La thérapie narrative a été développée à partir des années 80 par l’Australien et le Néo-Zélandais : Michael White et David Epston, psychothérapeutes, anthropologue et travailleur social. Elle appartient aux thérapies dites « brèves” ; elle est la dernière en date des courants de la thérapie familiale, systémique. La thérapie narrative trouve son origine dans des concepts philosophiques comme le postmodernisme, la déconstruction ou l’analyse du pouvoir. La thérapie narrative est une approche respectueuse et non-accablante basée sur le respect suivant : les personnes ou les familles sont expertes de leurs propres vies. 

C’est une thérapie de la reconnaissance. Une thérapie de l’identité.

L’Approche Narrative a comme hypothèse fondamentale que chaque individu ou groupe familial sont multi-histoires et se construisent une histoire à partir d’évènements vécus. Au fil du temps, la personne ou la famille en vient à adopter une version unique de son histoire de vie à partir de ses interprétations et des liens qu’elle établit entre les évènements. Tout au long de la vie, les expériences sont transformées en histoires façonnant ainsi l’identité et les représentations que l’on a de soi ou de la famille ; la personne ou la famille choisit certains éléments au détriment d’autres. Cette approche propose alors une déconstruction des relations de pouvoir dans lesquelles l’individu ou le groupe familial se sent isolé et enfermé face à son problème, à une représentation, une histoire figée. Lorsqu’elles sont figées, les histoires enferment la personne ou le groupe dans une définition identitaire bloquée. Cette vision alors limitée de soi empêche de s’épanouir, de tisser de nouveaux liens, de structurer une identité ouverte et créative ; l’Approche narrative propose un changement de regard, une reconstruction d’histoires nouvelles dans lesquelles les individus retrouvent une relation avec leurs rêves, leurs aspirations, leurs valeurs, leurs espoirs… 

“Il s’agit de détacher l’emprise des histoires qui enferment et briment en les externalisant, de façon à favoriser le développement d’autres récits, porteurs de nouvelles possibilités, qui ont été négligés. Il s’agit pour le praticien d’accompagner les familles à comprendre comment les croyances des individus ou du groupe, leurs perceptions, et les interprétations qu’ils en tirent, façonnent à la fois l’image qu’ils se font d’eux-mêmes, et les relations qu’ils construisent avec les autres. Les « auteurs » sont alors encouragés à reconstruire, revisiter leur représentation d’eux- mêmes et de leur vie dans un sens plus en adéquations avec leurs aspirations. Vivre sa vie différemment, en accord et dans les mouvements vivant de ses valeurs, ses aspirateurs, espoirs, engagements est l’aboutissement de la démarche narrative. C’est un accompagnement vivant, créatif et très souvent poétique car il utilise beaucoup de métaphores et images. Il invite à explorer les singularités et nous connecte à ce qui a de plus lumineux en soi ou au coeur de la famille. Comme l’a si joliment dit Pierre Dudan… “Au-dessus des nuages, il y a toujours du Soleil”… 

Quand la rencontre vivante fait grandir … 

Le Gestalt-Thérapeute et les personnes/ familles accompagnées vont explorer ensemble « comment » dans « l’ici et le maintenant » les choses se disent, se font, sont éprouvées soit comme nouveauté dans le présent de la situation, soit comme répétition du passé, soit comme anticipation du futur. Le projet est d’amener la personne ou le groupe familial à prendre conscience de sa modalité « d’être au monde » et de pouvoir s’ajuster de manière créative à son environnement afin de transformer ses regards et de restaurer son autonomie, sa liberté, sa capacité à se (re)mettre en mouvement. Pour cela, le Gestalt-Thérapeute peut proposer des expériences à vivre au sein du cabinet, pour explorer et intégrer de nouveaux possibles. La Gestalt-Thérapie ou la psychologie de la forme est un cheminement de transformation. Ce chemin se découvre et s’invente à chaque pas, ensemble, et les objectifs initiaux peuvent se modifient au fur et à mesure de l’avancée du travail. 

Quand l’altérité répare les liens et permet de se relier…

Connue depuis les années 1960, cette approche permet de restaurer des liens abîmés. La systémie familiale est une des thérapies part du principe que la famille forme un système dans lequel tous les membres sont interdépendants. C’est donc dans les relations entre les membres de la famille que l’on va explorer la voie de la transformation de la problématique.

En thérapie systémique, pour évoquer la famille, on recourt à la figure du mobile, où parents et enfants sont suspendus à la même structure en bois. L’idée ? Montrer que ce qui est vécu par l’un a forcément des répercussions sur les autres et que, pour rééquilibrer le groupe familial, il est nécessaire que la parole soit donnée à chacun. D’abord en même temps, au gré d’une première consultation commune, puis, souvent, lors d’entretiens particuliers qui varient selon la problématique rencontrée. 

Quand l’agir-ensemble facilite l’être ensemble…

La facilitation pourrait se définir comme « L’action de rendre simple » et de « rendre plus facile les relations et dialogues entre toutes choses et toutes personnes ». 

La facilitation est une nouvelle approche relationnelle permettant de se développer et d’apprendre autrement de soi et des autres. Tout est relation, relation à soi, à l’autre, au monde. La facilitation permet de se transformer tout en transformant l’environnement, de se centrer, se positionner sur ce qui émerge au sein de l’environnement, d’interactions plutôt que sur un contenu prédéfini. L’approche se veut organique, proche des rythmes du vivant, à l’écoute de ce qui vient, tendue vers un potentiel de transformation. La facilitation comprend un mélange de techniques autour d’activités ludiques, d’invitations à poser des perspectives, qui vont s’organiser autour de l’accueil de la différence, le flou, le complexe ou encore, l’incertitude pour ensuite clarifier, se positionner, expliciter, partager, agir. Elle invite à visiter et apaiser les problèmes de pouvoir, d’antagonisme. Elle est adaptée à un moment de transformation d’un individu, d’une famille ou système relationnel dont personne ne sait précisément comment il va advenir. 

La facilitation aide à apprendre ensemble par l’organisation d’un partage d’expérience et de ressentis, de prises de conscience grâce à une médiation via des activités dont la finalité est une mise en action organisée et un engagement à opérer les transformations nées des découvertes issues de la facilitation. La facilitation relève de l’exploration, de la découverte de soi, de l’autre, de l’environnement, d’une problématique qui n’est pas une donnée mais un processus à investiguer. La facilitation utilise donc des pratiques d’intelligence collectives, individuelles, de design et de co-conception. 

La facilitation est une approche qui applique les approches de l’intelligence relationnelle et qui convient à tout individu, couple, famille, qui souhaitent explorer une problématique, un antagonisme, un problème relationnel, trouver des solutions à ceux-ci et les mettre en place concrètement. Il s’agira dans tous les cas, de porter son attention sur les qualités des relations plutôt que sur les conflits qui seront mis à jour et transformés. Quel que soit le contexte, les inévitables conflits sont abordés comme des opportunités d’évolution et de croissance. L’approche est ludique, autour d’activités, de jeux, d’exercices, de mises en situation, et tout cela dans la légèreté de la profondeur et la profondeur de la légèreté. Mais aussi, à travers un dialogue facilité qui aide à mieux communiquer, elle met l’accent sur la qualité de conscience et de présence dans la relation. La facilitation permet une meilleure connaissance de soi, de ses besoins ; elle rend les relations sereines et moins réactives et favorise les prises de décisions et leurs concrétisations. 

Toutes les facilitations (activités) sont créés sur-mesure et entièrement personnalisées. C’est une approche dans le concret où l’on se positionne, où l’on s’engage, où l’on bouge, crée, fabrique, où il y a une émulation. Du chaos émerge un ordre et une clarté. Une documentation qui compilera vos mots sera remise après la facilitation pour ancrer l’expérience et garder l’essentiel pour la concrétisation de vos décisions et solutions. 

Les grandes étapes du cheminement ensemble

L’accompagnement se déploie en 3 grandes étapes.

01 • Un premier rendez-vous pour faire connaissance

Un accompagnement, c’est avant tout une rencontre. Le premier rendez-vous est un moment clef pour que nous sentions si nous avons envie de faire ce cheminement ensemble. Vous pourrez ainsi exprimer ce qui motive notre rencontre pour prendre soin de vous et de votre famille.  Nos explorerons ensemble l’histoire du symptôme ou de la dysharmonie que vous traversez afin que je puisse recueillir toutes les informations nécessaires. Chacun aura sa place afin de poser ses propres mots, sur son vécu, son ressenti, ses désespoirs, ses espoirs … Je partagerai ensuite avec vous comment je travaille. Nous pourrons fixer le cadre et les modalités des futures rencontres si nous décidons mutuellement de travailler ensemble.

02 • Des rencontres régulières pour explorer et créer de la nouveauté

L’accompagnement se déroule à un rythme régulier : Tous les 15 jours en général. Nos rencontres dureront entre 1h et 1h30. Nous partagerons des expériences, des activités ludiques, des moments d’échanges, des temps de pédagogie relationnelle. Nous construirons pas à pas le chemin ensemble pour des traversées vers la nouveauté. Je serai à vos côtés pour mettre en lumière, au cœur de l’expérience, ce qui tend à émerger et nous questionner sur les possibles transformations. Nous apprendrons ensemble grâce au comment vous apparaissez et moi, avec vous. Entre les séances, je peux vous proposer des activités à vivre, des actions ou non-actions à mener, des réflexions à laisser fleurir…

En fonction des séances, on peut travailler avec les frères et sœurs seulement, les parents, ou l’ensemble de la famille où trois générations peuvent être présentes.

03 • La fin de l’accompagnement : Bonne route !

La clôture de l’accompagnement peut être initiée par vous, par moi-même ou par nous, ensemble. Il sera alors important de prendre le temps d’échanger sur cette fin prochaine et de travailler progressivement à la clôture. Tout arrêt est conditionné par une séance dédiée pour intégrer tout le chemin parcouru et prendre soin de nos liens en se disant au revoir et bonne route !

« Le bout du monde et le fond du jardin contiennent la même quantité de merveilles. »

Christian Bobin 

Plusieurs modalités d’accompagnement

Un parcours thérapeutique

C’est un processus plus profond pour prendre soin d’une situation relationnelle ancrée et complexe, souvent dysfonctionnelle ou quand l’équilibre et l’harmonie sont bien altérés

Des entretiens de soutien, une facilitation/médiation

Vous traversez des éprouvés face à des situations inconfortables, un relationnel parfois difficile, des questionnements, des événements particuliers et vous avez besoin d’un soutien ponctuel ou sur une courte durée, d’un espace qui vous offre écoute et la possibilité de (re)donner du mouvement et de la créativité.

Un parcours évolutif et de développement

Vous souhaitez offrir à votre famille une occasion de mieux se connaître, de renforcer les liens et l’ouverture pour plus de croissance et de mieux-être.

parents

Le cadre des accompagnements

Il se discute et se pose lors de la première rencontre. Notez que nous travaillerons en chaussettes.
Les chaussures seront laissées à l’entrée du Cabinet.
Mes engagements 
  • Accueil en toute confidentialité
  • Dans un cabinet sécurisant et sécurisé
  • Pratique supervisée 
  • Formation en continue pour nourrir mes pratiques
  • Engagement dans ma propre thérapie 
  • Réoriente vers un autre professionnel si nécessaire 
  • Adhésion aux principes éthiques de ma profession
Vos engagements
  • Présence aux rendez-vous prévus 
  • Respect des conditions d’annulation : Sous 48h A défaut, la séance est due 
  • Si retard, la séance se clôture à l’heure prévue 
  • Liberté de cesser l’accompagnement quand vous le désirez sous condition d’une séance de clôture 

Informations pratiques

familles

Mon accompagnement s’inscrit dans le courant de la psychologie humaniste, existentielle et relationnelle. Il est au service du développement de l’autonomie, la responsabilité et la créativité. Il ne se limite pas à une vision individualiste, mais s’intéresse aux interactions de l’individu avec son environnement et donc les membres de son groupe familial.

L’expérientiel est au coeur de ma pratique. Mon accompagnement s’adresse à toutes les familles, aux multiples visages et configurations. Il s’ouvre à la famille élargie (plusieurs générations). 

Les petits plus

Conseil Fleurs de Bach
en systémie

Médiation autour d’activités créatives et artistiques

Honoraires

  • Accompagnement thérapeutique familial – 1h :
    85
    euros
  • Soutien ponctuel – 1h :
    85
    euros
  • Facilitation familiale – 1h ou 1h30 :
    90 euros ou 110
     euros
  • Séance de Développement – 1h ou 1h30 :
    85 ou 105
    euros
 

Les paiements d’honoraires se font à l’issue de chaque séance. Toute séance manquée ou qui n’aurait pas été annulée au minimum 48h avant le rendez-vous sera due. 

Fréquence et durée des séances

La durée des séances varie d’1h00 à 1h30 selon le cadre fixé ensemble lors de la première rencontre. 
En général, elles se déroulent toutes les deux semaines. La régularité des rencontres est importante pour réussir le tissage de la relation qui s’instaure, motrice de changements positifs.

Explorez votre espace thérapeutique