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Accompagner les adolescents :
Des murs, des ponts et des fenêtres

L’adolescence est une phase du développement délicate et éprouvante aussi bien pour l’adolescent que les parents, la famille. C’est une période de mutation, entre puissance et impuissance, de paradoxes, d’angoisses, de remous, de multiples renoncements qui peuvent se vivre comme une véritable remise en question, une période de crise pour l’adolescent et son système familial entier. L’adolescence est une phase intense, à fort enjeux, qui est avant tout un travail, entre transformation et travail de séparation, pour l’adolescent comme pour les adultes qui prennent soin de lui. Une adolescence saine est une période durant laquelle l’adolescent va s’opposer pour se séparer et devenir lui-même en conquérant sa propre identité d’adulte et sa place dans la société. Mais l’adolescence peut aussi être un lieu privilégié de mise à jour de ce qui n’allait déjà pas dans l’enfance mais était plus ou moins bien caché, logique immuable des acquis de l’enfance. Si l’adolescent a autrefois fait face à un environnement affectif instable, douloureux, trop violemment répressif ou au contraire trop laxiste, il demeure plus dépendant de lui. 

séance adolescent

Se séparer de ses parents pour exister en tant qu’adulte, comme le veut le travail de l’adolescence, sera alors plus difficile et source de souffrances. C’est alors une période de possible opportunité de remaniements qui vont permettre aux éventuelles fragilités antérieures de pouvoir se transformer.

séance adolescent

Soutenir un adolescent en thérapie demande donc de prendre soin du processus de séparation-individuation et ainsi, quand c’est possible, accompagner son environnement dans ce processus qui peut être bouleversant et chaotique. C’est accueillir l’adolescent, pris entre possibilités illimitées et limitations du fait du principe de réalité. C’est soutenir son processus de croissance et d’individuation dans un cadre sur lequel il pourra prendre appui afin d’explorer et contacter une identité, une altérité et un devenir suffisamment attrayants. C’est ensemble (re)traverser des modalités d’expression du lien d’attachement et les questionnements fondamentaux qui peuvent émerger sous formes d’angoisses autour de la pulsion, de la désillusion, l’identité, la sécurité affective, l’estime de soi et la question des limites. C’est ainsi inviter avec l’adolescent dans l’espace de travail, si cela est pertinent et soutenant dans la situation, ses parents afin d’apaiser et (re)prendre soin des relations infra-familiales. 

Du côté des parents, les changements de cette période de l’adolescence ne sont pas simples et la façon de les accueillir va aussi dépendre de la manière dont ils ont traversé leurs propres adolescences. Quand ils sont parvenus à se séparer de leurs propres parents, mais aussi de la qualité de leurs appuis internes, leur rapport au contrôle et au conflit, de leur propre sécurité affective face à la séparation. Ensemble, prenons le temps de cette rencontre et cheminons vers le mieux-être au service de votre adolescent et de vos liens familiaux. Si la souffrance s’invite trop durablement pour lui ou dans vos liens avec lui, ces rendez-vous familiaux ou/et en individuel avec l’adolescent seront déterminants pour lui permettre de s’inscrire comme futur adulte dans la société mais aussi d’être heureux en créant à son tour de nouveaux liens aimants, constructifs et sereins, inspirés de ceux que nous aurons pu éprouver et transformer ensemble au sein du cabinet.

accompagnements

« Il faut avoir du chaos en soi pour accoucher d’une étoile qui danse. »

 F.W. Nietzsche

Qu'est-ce que l'adolescence ?

L’adolescence est difficile à définir. C’est une notion récente et complexe : il s’agit à la fois d’un phénomène social, d’un processus de maturation biologique et d’un moment de transformation psychique. L’adolescence est avant tout une transition biographique d’évolution et de contrastes, mais aussi de fragilité́ et d’incertitudes. L’adolescence désignerait donc la période de passage de l’enfance à l’âge adulte. Mais il est difficile de poser clairement les contours de cette période, et ce, d’autant plus que l’on assiste à l’allongement de la durée de la transition. On dit aussi, d’ailleurs, au sujet de certains adultes qui sont d’éternels adolescents … 

Pour l’Organisation Mondiale de la Santé, l’adolescence est « la période de croissance et de développement humain qui se situe entre l’enfance et l’âge adulte, entre les âges de 10-12 et 19 ans ». C’est une période de transition qui se caractérise par un rythme de croissance élevé et des changements psychologiques très importants. L’apparition de la puberté marque le passage de l’enfance à l’adolescence. L’irruption de la puberté impose la différenciation sexuelle en affiliant l’adolescent à une nouvelle réalité identitaire. L’adolescence commence donc avec la puberté ; les transformations du corps, souvent angoissantes et perturbantes, s’accompagnent et déclenchent des transformations psychiques contribuant à la construction de l’identité. 

L’adolescence s’inscrit ainsi dans un mouvement de rupture par rapport à l’enfance. On dit que l’adolescent est à la fois un enfant et un adulte, mais il serait plus juste de dire qu’il n’est plus un enfant, et n’est pas encore un adulte. C’est dans ce double mouvement que se situe la problématique adolescente et constitue l’essence même de « la crise » d’adolescence. D’un côté, le détachement nécessaire de ce qui était jusque-là les bases identificatoires de son enfance – véritable travail de renoncement. De l’autre, la recherche d’un statut stable d’adulte animés par des désirs d’autonomisation, d’indépendance – véritable travail des limites de soi. 

La puberté, passage obligatoire de l’adolescence, confronte la personne à un corps nouveau, à des sensations et des situations nouvelles. Ces transformations réorganisent la vie relationnelle et sexuelle des adolescents, remettent en question leur rapport au monde, aux autres, à leur famille et à eux-mêmes. 

Le corps révèle le sujet en devenir, le changement pubertaire affecte l’adolescent de façon irrémédiable dans sa morphologie, ses représentations et son identité. Devenir un corps d’adulte c’est une épreuve (renoncement du corps d’enfant), cela peut aussi parfois, dans certaine histoire, être associé à du danger ou de l’insécurité. Ce corps d’enfant était le garant d’une sécurité acquise ; le symbole d’une identité première acquise entre père et mère ; le changement pubertaire menace cette permanence de sentiment d’identité. Comme l’a si bien imagé Françoise Dolto, c’est la période du « complexe du homard ». L’adolescent à l’image du homard, change de carapace et reste sans défense le temps d’en « suinter » une nouvelle. C’est tout un processus, difficile, de prendre possession d’un corps d’adulte dont on ne sait pas très bien quoi faire. L’adolescence est ce moment critique qui fait expérimenter la rupture d’équilibre entre deux états (enfant et adulte). Il n’y a pas d’adolescence sans problèmes ni souffrances. C’est une phase où l’enfant doit renoncer à ses objets infantiles. L’adolescent doit renoncer à un certain type de relations avec ses parents. Celui de l’enfance, marquée par une dépendance exclusive et asymétrique. L’adolescence est une période où il est important d’être vigilant car c’est un possible lieu de décompensation de l’enfance et de son vécu jusqu’à présent. C’est une période de mise à jour de ce qui n’allait déjà pas dans l’enfance mais était plus ou moins bien caché par que l’on appelle le faux-self, c’est à dire les illusions d’adaptation factices à leur environnement familial puis social. C’est un stade de conflit intérieur très important.

Chaque situation, contexte, histoire et individu est singulier. Toutefois, on retrouve souvent certaines grandes tendances chez les adolescents vivant une adolescence « saine et normale » ayant généralement un attachement affectif suffisamment sécure. On distingue ainsi classiquement trois phases :

La phase d’opposition : Elle commence par une période de régression au cours  duquel les adolescents va osciller entre des comportements d’enfants et des comportements se revendiquant désireux d’être adulte. Ils vont avoir tendance à être imprévisible, à s’opposer aux règles, à questionner ce qui leur semblait aller de soi durant l’enfance. Cette tendance à se démarquer permet également de se construire par opposition. Pour grandir, l’adolescent a besoin de s’opposer et de rejeter un peu ce qu’il aimait. Enfin, cette période correspond à une plus grande conscience de soi, là où l’enfant avait plus tendance à coller par identification à ses parents. 

La phase d’affirmation du moi :  C’est une période de revendication, où le « Je veux ! » succède au « Je ne veux pas ! ». Elle correspond à une plus grande demande d’indépendance et de liberté. On parle alors souvent de conflit des générations et beaucoup d’adolescents ont alors tendance à interroger le système de valeurs qui leur a été transmis. C’est la période où l’on rejette le passé et on part à l’exploration d’autres possibles.

La phase d’indépendance : C’est souvent une période de déclin des idéalisations du début de l’adolescence, durant laquelle des identifications plus stables vont se construire avec qui du matériel, des ingrédients, qui ne seront plus seulement les images parentales. L’individu va s’autonomiser et sera moins influencé par les valeurs, les croyances, et tout ce que représentent ses parents. Ces identifications perdureront à l’âge adulte. 

Il est fondamental que ces phases de différenciation puissent se vivre. L’adolescence et ses crises souvent inconfortables et parfois source de souffrances pour l’adolescent et ses parents mais c’est un temps fécond, indispensable au bon développement psychique. L’adolescence, c’est la conquête de soi, « je ne suis plus l’enfant de mes parents… Je suis moi. Je peux être moi ». L’adolescence peut se vivre comme « un défi pour dépasser ses parents », avec de possibles positionnements et engagements sociétaux forts ; c’est un rêve sur l’avenir. L’adolescence c’est refaire le monde, négocier et rediscuter. Les adolescents nous renvoient notre conformisme et nous convoque dans les remises en question d’un ordre établit. C’est donc aussi une période donnant à vivre une crise parentale. Il y a, bien souvent, « une amnésie parentale » sur l’adolescence. 

« L’adolescence est l’âge où les enfants commencent à répondre eux-mêmes aux questions qu’ils posent. »

G.B. Saw

Les adolescents qui, dans leur complexité et leur ambivalence psychique et comportementale, viennent questionner les relations quotidiennes, infra-familiales et la propre relation du parent avec sa propre adolescence. Le conflit n’est pas une obligation pour devenir adulte et systématiquement inhérent à cette période mais celle-ci est bien synonyme de vulnérabilité psychologique pour l’adolescent et tout son système familial (Parents et fratrie).

Du côté des parents, ces changements (tout à fait normaux) ne sont pas simples à accueillir. L’adolescence de leur enfant les convoque dans leur propre sécurité affective et la manière dont ils vont éprouver et traverser la séparation, le renoncement et l’altérité. 

Selon les histoires familiales, les épreuves de vie, l’histoire infantile potentiellement douloureuse du parent, lorsqu’on a manqué d’amour, de repères et que l’on a connu que la maturité forcée avant l’heure, il est extrêmement troublant de découvrir l’ardeur de la personnalité d’une adolescence avec ses revendications de légèreté, d’insouciance et de liberté. Ces marqueurs sains de l’adolescence peuvent alors être facilement reçus comme des offenses et du désamour et faire souffrir. Ce qui est difficile aussi, c’est la perte de contrôle des parents sur leurs enfants. D’accepter de ne plus reconnaître l’enfant doux, loyal, adaptable que fût jadis l’adolescent. D’accepter une mise à distance et renoncer à un certain type de relation avec lui. D’accepter la fin de toute programmation éducative, parentale et un certain mode de vie associé. La puberté jaillit souvent en écho avec la crise de milieu de vie des parents, une véritable confrontation avec le temps qui passe, le vieillissement. Des remises en question peuvent émerger ; un questionnement existentiel même ; l’adolescent peut venir réveiller chez les parents cette excitation pour la liberté et la puissance vitale, véritable invitation à profiter de la vie, du temps qui reste. Il y a une émergence d’une prise de conscience qu’un nouveau cycle générationnel est en route.

Comme l’a si bien souligné Caroline Goldman, « il est bien difficile pour les parents de ne pas glisser dans la réaction en miroir, c’est à dire rigide, impulsive ou dépressive. Tout le travail est de garder sa hauteur en ne se sentant ni attaquer, ni déçu ni envahi malgré l’anxiété que ces traversées peuvent impliquer. Il est nécessaire de continuer à veiller sur l’adolescent en lui fournissant des repères essentiels pour sa construction, sans pour autant être intrusif et étouffer la personnalité qu’il doit conquérir. L’adolescent doit pouvoir remettre en question ce que ses parents lui ont transmis, tout en restant accompagnés par eux. Se différencier de ses parents est donc une étape nécessairement un peu douloureuse et conflictuelle. Elle confronte à un sentiment de solitude, mais aussi à la nécessité d’attaquer le lien aux parents pour mettre à distance sa composante infantile ». Les mutations psychiques de l’adolescent bougent ainsi fatalement le système familial et quand c’est trop douloureux, il est important d’être accompagné pour pouvoir contacter ses ressources. Winnicott « disait que la tâche essentielle des parents durant cette période était de survivre aux attaques dont il faisait l’objet, de tenir bon sans se sentir démoli par les éclats agressifs de leurs adolescents ou la déception que ceux-ci leur inspiraient en se décalant de leurs attentes. Si les parents ne supportent pas les attaques de leurs adolescents et qu’ils se sentent persécutés ou déçus, le risque est alors pour l’adolescent de retourner cette agressivité contre lui, de se prendre pour cible pour en protéger ses parents qu’ils ne peuvent l’accueillir ». 

L’adolescence est une période très précieuse pour notre société, la grande famille humaine et le système familial. Les adolescents sont des révélateurs et sont de véritables questionneurs de conformité. Cette période a le potentiel de mettre en mouvement la remise en question d’un ordre établit, à transformer. Elle est une source régénérante d’idéalisme et de promesses de vie. Elle nous réveille dans notre capacité à oser, à prendre des risques, à être créatif en nous donnant le goût du rêve d’autres possibles et de l’exploration créatrice. Elle est l’incarnation d’une pulsion vitale à s’individualiser, se différencier et à sortir de formes figées héritées. Elle éveille la curiosité de l’autre avec qui l’on peut tisser des liens et l’importance du sentiment d’appartenance pour faire groupe. Elle nous révèle à notre propre puissance personnelle. Toujours en quête de modèles, d’indentification, l’adolescent convoque l’adulte dans sa responsabilité et dans sa conscience d’une transmission dans le cycle générationnel et d’une vision d’une humanité. L’adolescence fait émerger la conscience des cycles de vie. Elle vient nous chercher dans nos identités sociétales. Mais s’ils nous révèlent, les adolescents sont aussi un révélateur des courants qui traversent la société. Aujourd’hui, l’anxiété permanente et les transformations profondes que nous devons épouser sont source de tumultes et souvent de souffrances profondes, pour cette adolescence d’aujourd’hui, de plus en plus engluée dans la complexité.

Fleurs

« Tant qu’il y aura une aurore qui annonce le jour, un oiseau qui se gonfle de chant, une fleur qui embaume l’air, un visage qui nous émeut, une main qui esquisse un geste de tendresse, nous nous attarderons sur cette terre si souvent dévastée. »

Extrait du livre de François Cheng : Œil ouvert et cœur battant.

Ma vision de l'accompagnement

L’adolescent, s’il remet souvent en cause son environnement et ses héritages, il cherche qui, il est, ou qui il pourrait être dans sa relation à l’environnement. Il cherche les limites qui lui permettraient de sentir son existence et d’accepter les transformations qui se produisent en lui, c’est-à-dire sa capacité de s’ajuster le plus créativement à son environnement du moment. 

longues fleurs

Mon approche dans l’accompagnement de l’adolescent est alors focalisée sur la vision Gestaltiste qui considère l’échange continuel entre l’individu et son environnement ; démarche qui accorde également de l’importance au ressenti du thérapeute et à ses interactions avec l’adolescent et sa famille. Ainsi, quand c’est pertinent par rapport à la problématique et que c’est au service du processus de l’adolescent, il ne s’agit pas de s’occuper de l’adolescent seul mais de prendre en compte le contexte environnant, le système familial, en particulier les parents et la fratrie. En m’appuyant sur les ressources de la famille pour mettre en mouvement les formes figées et sortir des ornières répétitives, en tant que praticienne, je m’engage dans une co-construction thérapeutique. Les tressaillements et vacillements qui surgissent au fil de l’aventure ouvrent une perspective en résonance avec l’évolution de la problématique et donne une chance de transformation. Il s’agira de travailler ensemble pour accueillir les éprouvés de chacun et se donner la possibilité d’ajustements créateurs pour des liens plus apaisés. Dans le cadre d’un suivi individuel, c’est offrir à l’adolescent un espace confidentiel avec d’autres possibles, d’autres modalités d’être qui pourront faire soutien. C’est soutenir son processus de croissance et d’individuation dans un cadre sur lequel il pourra prendre appui afin d’explorer et contacter une identité, une altérité et un devenir suffisamment engageant.

« Construire des ponts, pas des murs. »

Lao-Tseu

Accompagner un adolescent en thérapie c’est prendre soin particulièrement :
  • Des problématiques identitaires
  • Des problématiques de limites 
  • Du lien d’attachement vs. individuation
  • Des dynamiques dans l’infra-familial
  • Du rapport au corps 
  • Du rapport au changement
  • De la sécurité affective 
  • De l’estime de soi
  • Des souffrances/ traumas de l’enfance réactivés
  • Des conflits parents-enfant
  • Des conflits avec les pairs
  • Des conduites à risque 
  • Du décrochage scolaire
  • Une orientation difficile
  • Des ruptures amoureuses douloureuses 
  • De l’anxiété et de la dépression
  • Des troubles du sommeil & de l’alimentation

Mon positionnement s’incarne depuis la Gestalt-thérapie et va se fonder sur un engagement fort, une qualité de présence, d’écoute et de disponibilité dans un relationnel plutôt direct. 

« Chaque fois que nous posons une question, nous générons une version possible d’une vie. »

David Epston

Accompagner un Adolescent c’est ainsi :

NAVIGUER ENSEMBLE ET CRÉER DES PONTS

Au cours du cheminement, je vais plus particulièrement prendre des oscillations au niveau du lien d’attachement qui peut agir comme un paradoxe. Cela a des répercussions sur l’environnement, dans le relationnel et le système familial. Je vais plus particulièrement prendre soin dans le cheminement des oscillations au niveau du lien d’attachement qui peut agir comme un paradoxe. Pour se développer, l’adolescent a besoin à la fois d’autonomie et de lien. Mais lorsque qu’il satisfait son besoin, il peut vivre le trop proche ou le trop loin. Dans ce cas, il contacte une angoisse qui le fait réagir. Plus il satisfait son besoin d’autonomie, plus il s’éloigne et plus l’angoisse d’abandon peut apparaître. Plus il satisfait son besoin de lien, plus il est proche, plus l’angoisse d’envahissement peut apparaître. Accompagner un adolescent, c’est ainsi accompagner ces oscillations pour faciliter et intégrer le travail de séparation-individuation. Il s’agira alors de naviguer avec l’adolescent en individuel mais aussi, quand c’est possible, avec vous, parent-s, dans la complexité de la demande et de la situation. Et cela pour travailler, traverser ces oscillations vers un apaisement. Nous partagerons les éprouvés, nous ferons alors l’expérience des formes figées qui peuvent apparaître et qui font souffrir pour y apporter mouvement et les transformer vers un mieux-être pour tous. Accompagner un adolescent, c’est aussi (re)faire lien, tout en travaillant la différentiation tout en prenant soin des doutes, des histoires, des insécurités, des questionnements et cela sans jugement pour se donner la chance d’une évolution bénéfique pour tout le système familial. C’est créer des ponts.

APAISER LES ANGOISSES

J’accueillerai l’adolescent dans un écrin thérapeutique contenant, apaisant, non-jugeant et suffisamment riche de jeux, de propositions, de media créatifs et de divers matériaux pour faciliter la libre expression quand les mots sont difficiles ou peuvent angoisser ou impressionner. Nos échanges seront bien évidemment confidentiels et cela lui sera rappelé pour apaiser toutes angoisses. J’adapterai et personnaliserai mes approches en fonction des oscillations. Ceci, pour apporter le plus de sécurité et de confiance possible dans les traversées de changement et ainsi de permettre un travail en profondeur vers un apaisement. La puissance développementale adolescente est une énergie favorable au travail psychique. Une psychothérapie pour un adolescent est un accompagnement qui peut être, bien souvent, un moment privilégié pour résoudre des problématiques anciennes et une occasion précieuse de prendre soin des angoisses enfouies même depuis la naissance.

séance adolescent
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CONTENIR ET FAIRE L’EXPÉRIENCE DES CONTOURS

La thérapie d’un adolescent est comparable à la thérapie du tout-petit. L’adolescent vit une période de très intenses et rapides transformations physiologiques et psychiques dans un intervalle temps très rapide, comme le tout petit. La corporalité, les pulsions, les émotions intenses, le lien d’attachement sont remis au cœur du processus pour une nouvelle traversée. Comme le tout-petit, les limites, les contours sont cruciaux dans le cheminement thérapeutique. Elles permettent de grandir, de se développer harmonieusement, de se sentir apparaître, de se définir, d’apaiser les angoisses, de cheminer efficacement dans la thérapie. Il s’agira alors d’offrir à l’adolescent un cadre et un positionnement relationnel suffisamment sécurisant et contenant afin qu’il puisse sentir et expérimenter les contours.

SOUTENIR LA CRÉATIVITÉ ET METTRE EN LUMIÈRE L’IDENTITÉ

Pour soutenir le processus de croissance de l’adolescent, pour devenir individu et un adulte qui prend sa place dans le monde, je vais communiquer avec lui comme un partenaire de travail et nous allons ensemble explorer ses traversées émotionnelles, ses points d’appuis et ses fragilités. Nous honorerons et célébrerons ensemble ses histoires de vie préférées, ses avancées, ses idéaux, ses rêves, ce qui le met en mouvement. C’est prendre ensemble soin de ce qui est présent là, ici et maintenant, en faire matériau pour dessiner, construire un sentiment d’être soi pour apporter plus de clarté et donc de confiance. C’est donc le rejoindre mais aussi ouvrir ensemble d’autres possibles, explorer les contours. Nous pourrons, si l’adolescent y est sensible, explorer différents types de langages et d’expression qui va se choisir dans le moment présent, tel que la musique, les métaphores, le journal, les collages, les livres, l’écriture d’histoires à deux mains, le dessin, le jeu, le modelage, la danse, le mouvement et la gestualité. Le média créatif est un moyen de créer des ponts, de faire des projections, d’explorer et d’agir sur les formes, d’exprimer et d’explorer des stratégies créatives pour trouver ses propres ajustements face aux différentes situations et se révéler à ses singularités. L’expression libre avec des média créatifs et le jeu aide à rencontrer sa réalité intérieure et se différencier du monde extérieur. Il s’agit d’aider l’adolescent à rencontrer en lui-même et dans l’environnement les moyens de sa résilience. Cela pour le soutenir à se créer et croître vers l’adulte en devenir.

CO-EXISTER ET S’OUVRIR À UNE DIFFÉRENCIATION RESPECTUEUSE DE L’ALTÉRITÉ

Prendre en considération la dimension individuelle et créative de chacun, y compris celle du thérapeute, c’est se donner le droit d’existence, de croître ensemble et s’autonomiser. Je vais exister pleinement dans la relation et cela va soutenir pleinement le processus de l’adolescent au contact de l’autre. L’espace thérapeutique que je propose est comme un laboratoire qui permet d’expérimenter le « vivre ensemble » et ouvre ainsi à l’altérité. Ces façons de vivre ensemble pourront alors s’exporter dans la vie quotidienne de la famille et dans l’environnement social, comme un apprentissage pour faire autrement et nouvellement. Le cadre thérapeutique et les règles dans le cheminement définis en début de cheminement seront d’une aide précieuse pour soutenir cela. 

Mes approches thérapeutiques

Mon approche est personnalisée et adaptative à la singularité de chaque adolescent, groupe familial et à chaque situation. Mon approche est humaniste et prend essentiellement racine dans la psychologie relationnelle et de la forme, la Gestalt Thérapie. J’accueille l’adolescent dans sa globalité à l’instant présent où tout s’exprime (passé, présent, situation familiale, potentiels…), et plus particulièrement à travers ses émotions, son environnement, sa qualité de mouvement vers sa croissance vers l’âge adulte.

Rendre possible, soutenir et servir la mise en mouvement de la croissance et de l’individualisation de l’adolescent inclus dans son groupe familial qui est lui-même inclus dans un milieu et contexte socio-culturel est au cœur des préoccupations de mon approche. Accompagner un adolescent c’est élargir le regard aux enjeux familiaux, transgénérationnels et sociétaux. J’offre ainsi une ouverture à la dynamique groupale et aux intéractions systémiques familiales pour tenir compte de l’environnement et ne pas se focaliser uniquement sur le problème de l’adolescent.

Il s’agit d’un « pacte officiel » avec l’adolescent, énoncé devant les parents lors de la première séance rencontre. La discrétion et la confidentialité de nos échanges sont des éléments éthiques incontournables qui vont participer à la sécurisation, au bon déroulement et à l’efficacité du processus thérapeutique. Cela va aussi soutenir le travail autour des contours, des enjeux de la différentiation, de la séparation et des limites, si crucial dans cette période qu’est l’adolescence.

Prendre soin de la relation par la relation. Mon approche Humaniste et Gestaltiste. L’être humain est relié à l’environnement dont il fait partie. Il influence son entourage autant qu’il est influencé. Cette vision se différencie de la vision traditionnelle d’un individu séparé, considéré comme une entité purement isolée et individuelle, soumise à des aléas extérieurs. Cette approche met l’accent sur la façon singulière de chacun d’être au monde et de contacter ce monde ouvrant une possibilité fructueuse de mouvement et d’ajustement dans un va-et-vient continu entre le dedans et le dehors, entre le moi et le non-moi, le conscient et le non-conscient. Je vais apporter davantage attention au comment les faits se produisent que pourquoi ils arrivent. Je me concentrerai sur ce qui se produit au contact dans l’intéraction, dans la configuration familiale ou dans la rencontre avec l’adolescent. Je serai attentive aux phénomènes émanant de la rencontre. C’est une posture active est mobilisatrice favorisant la circulation des émotions. 

Dans mon approche, le symptôme est perçu comme une création astucieuse, un langage choisi, un appel spécifique de l’adolescent pour exprimer sa difficulté d’existence face à une situation qui demande à se transformer. C’est explorer l’histoire du symptôme plutôt que le symptôme en lui-même. Nous travaillerons ensemble à ouvrir des fenêtres de nouveauté pour qu’advienne une évolution plus confortable. Nous expérimenterons des façons de vivre et être ensemble qui peuvent s’exporter dans la vie du quotidien de l’adolescent (ou/et de la famille). L’adolescent repartira alors avec une nouvelle compétence et des ressources qu’il aura pu contacter grâce aux expériences vécues dans l’espace thérapeutique. 

Lorsque j’accueille une situation familiale au service de l’adolescent, il ne s’agit ni de prendre parti, ni de se substituer aux parents, mais simplement de garder une fonction tierce et rétablir une circulation dans la famille permettant à chacun de (re)trouver ou prendre sa juste place. J’ai à cœur d’œuvrer pour (re)créer du lien et soutenir la fonction parentale.

L’approche systémique est une approche qui porte attention sur les interactions des individus entre eux et à leurs effets. Chacun fait partie du système et le moindre mouvement impacte le groupe. Dans mon approche, quand nous travaillons en situation familiale, je vais prendre soin de chacun en les rejoignant de manière empathique en respectant leur singularité et leur spécificités cognitives, et affectives. La famille est comme une entité unique ayant ses propres règles de fonctionnement, son propre vécu, ses propres ressources, sa propre personnalité. 

Pour accompagner un adolescent, je vais m’appuyer sur la psychologie du développement. Elle donne de nombreux repères sur les changements et processus de transformation dans le fonctionnement psychologique (au niveau cognitif, affectif et social) d’une personne au cours de sa vie et sur ses enjeux. Et dans une vision Gestaltiste, toujours en considérant ses liens avec le système familial et l’environnement de l’adolescent. 

La théorie de l’attachement et du lien apporte un éclairage développemental sur les relations interpersonnelles. Elle représente un regard particulièrement utile et pédagogique permettant de faire prendre conscience aux parents et aux adolescents certains des grands enjeux de cette période de transition que constitue l’adolescence. Cette théorie va s’intéresser notamment au lien parent-enfant, les manières de réguler les affects et en relation à l’autre. L’émergence de la sexualité, les remaniements identitaires, les enjeux liés à l’autonomisation sont autant de facteurs d’insécurité pour les adolescents et leurs parents. La théorie de l’attachement aide à mettre en lumière les ressources psychologiques et relationnelles sur lesquelles les adolescents peuvent s’appuyer afin de négocier les mouvements complexes et bien souvent paradoxaux de cette étape de vie. La manière dont les adolescents réguleront leurs émotions résulte à la fois des relations de la petite enfance et des interactions présentes avec l’environnement. 

L’adolescence constitue donc un tournant dans les relations d’attachement. Dans le même temps, celles-ci influenceront le déroulement du processus adolescent La théorie de l’attachement n’est pas une théorie générale du développement ; elle repose sur un paradigme : la recherche de sécurité en cas de détresse. L’adolescence représente un moment dynamique du point de vue de l’attachement et laisse ouverte la possibilité de réaménagements de l’organisation psychique et émotionnelle. La plupart des adolescents s’adaptent relativement bien aux changements physiques, cognitifs et sociaux liés à cette période de la vie. Pourtant, ces variations dans leur position et leur fonctionnement s’accompagnent souvent d’un mélange d’excitation et d’anxiété pouvant générer un fort sentiment d’insécurité. Le processus adolescent sollicite fortement la balance dynamique établie entre recherche de sécurité et exploration ; et réciproquement, la qualité de l’attachement influence les stratégies que l’adolescent mettra en place pour restaurer un sentiment de sécurité.

Au coeur de mes approches et méthodologies, il y a aussi la Thérapie Narrative. Le but de la thérapie dans l’approche narrative est de déconstruire certains regards et (re)construire avec ses patients des histoires qui les rendent plus forts pour affronter les défis auxquels ils sont confrontés. « Parler, ce n’est pas seulement nommer, rendre compte du réel. C’est aussi, toujours, le façonner, l’interpréter et l’inventer » Nancy Huston.

Nous sommes tous définis par des récits que nous avons sur nous-mêmes et que nous formulons. Ces récits impactent notre rapport au monde, notre rapport aux autres et notre rapport à nous-mêmes en tant qu’individu. Lorsque nous sommes dans une impasse, nous adoptons souvent une seule version de notre histoire, étroite et sans issue. Par des questions subtiles, précises et très cohérentes, l’approche narrative va permettre à la personne de réécrire des histoires alternatives qui lui permettent de s’envisager autrement et d’avoir accès à ses ressources.

Travailler avec le langage et sur le langage est particulièrement riche les conversations obtenues avec l’approche narratives aident l’adolescent à élaborer des récits de moments vivants : des récits qui mettent en évidence les moments dans lesquels il a pu relier ses actions avec ses intentions et être aligné à lui-même. C’est une véritable thérapie de l’identité pour s’offrir la possibilité de transformer les regards, et nourrir la dignité.

L’adolescence est une période de la vie pendant laquelle les réaménagements des rapports à l’adulte (parents, éducateurs), à l’enfance, au corps sont bouleversés. Le monde extérieur fait peur, on s’y frotte, on s’y dérobe (dépression), on l’attaque (comportements anti-sociaux). Cet âge (de 12 ans à…) s’accompagne bien souvent chez les parents d’une crise du milieu de vie occasionnant différents réaménagements professionnels, conjugaux, sentimentaux. Ces réaménagements sont interrogés parfois brutalement par l’adolescent Certains aspects de la crise d’adolescence est en corrélation avec la crise familiale et la crise sociétale (repères, limites, formes d’autorités nouvelles…), bien souvent, la violence à l’adolescence est prise dans des histoires, des narrations extérieures qui polluent, saturent, excluent et dépassent le jeune. Il s’agira ainsi avec lui, de déconstruire puis reconstruire des narrations plus soutenantes quant à la construction de l’identité. 

Dans les thérapies narratives, selon White, trois étapes balisent l’intervention : la première vise à externaliser le problème. Ce n’est plus la personne qui est le problème mais la dynamique qui organise sa vie. Le récit est saturé par le problème, le symptôme, la souffrance. La deuxième étape sera celle de la déconstruction, c’est-à-dire l’étape pendant laquelle le thérapeute, en posant des questions, montrera que la réalité ne va pas de soi et que le sens est produit par une relation, une histoire, un contexte. La troisième étape est celle de la reconstruction. Par un récit alternatif, différent, on modifiera les significations qui alimentent le problème. Nous chercherons donc avec l’adolescent ce qui, dans le passé, n’a pas été contaminé par le problème. Il s’agira d’exhumer les ressources, les réussites et les capacités qui serviront de fondements à une nouvelle histoire. 

L’observation du thérapeute portera sur les significations construites, d’abord par l’adolescent, puis sur celles qu’ adolescent et thérapeute, construisent progressivement ensemble. Le thérapeute permettra la mise en mots d’une nouvelle histoire de la famille autour d’un problème ou d’un événement précis avec la recherche de tous les sens possibles. 

Les grandes étapes du chemin thérapeutique

Le processus thérapeutique avec l’adolescent se déroule généralement en 4 grandes étapes.

Cette première rencontre est importante pour la suite de la thérapie. Quand cela est possible et pertinent dans le contexte, il s’agit de rencontrer votre adolescent en présence de ses deux parents. La première séance est avant tout une rencontre humaine sans engagement. Ensemble, nous nous offrirons la possibilité de ralentir et de prendre le temps d’écouter votre problématique et celle de votre adolescent. Il s’agira des poser des mots sur ce qu’éprouve chacun de vous, de reprendre l’histoire de vie de votre fils ou fille, de votre famille et d’évoquer les caractéristiques de vie familiale. Il s’agira ensemble également de prendre le temps nécessaire pour faire connaissance, et sentir à l’occasion de notre rencontre si nous pouvons travailler ensemble. 

Mon rôle est d’explorer et clarifier la demande mais aussi le « au-delà de la demande », d’être attentive à vos interactions familiales et à l’atmosphère de ce qui se vit au sein du cabinet lors de cette rencontre. A l’issue, nous pourrons décider ensemble des possibles, d’un début de chemin thérapeutique et évoquer les modalités et le cadre.

Le cheminement thérapeutique est imprévisible et ne peut se prévoir, se prédire. Les grandes modalités et le cadre sont définis mais le cheminement s’ajuste pas à pas. Lorsque la demande est accueillie, on ne sait pas encore de quelle manière façon il va s’orienter. 

Ainsi, ensemble, il est important de se donner un temps d’exploration avant de décider de la forme la plus judicieuse que prendra le chemin. Avant de s’engager vraiment, il me semble fondamental que l’on se rencontre au moins de 2 ou 3 fois ou plus selon les situations et la personnalité de l’adolescent afin qu’il puisse se sentir en confiance et que ce moment de flou puisse être fructueux. A l’issue, nous dessinerons un accompagnement le plus adapté pour servir au mieux le processus de croissance et de transformation de la situation.

L’accompagnement se fera uniquement en individuel avec l’adolescent, ou exclusivement en situation famille (avec les parents en séance triadique ou dyadique, mère-ado, père-ado, ou/et la fratrie), ou bien par alternance en séances individuelles ou familiales pour servir au mieux le processus de l’adolescent. Chaque séance est singulière comme chaque relation, individu ou famille, l’est.

Dans le processus thérapeutique, moins nous cherchons à contrôler, moins nous préoccupons du résultat, plus le processus évolutif pourra s’amorcer. C’est ainsi s’offrir une possibilité d’aller vers la transformation de formes psychiques figées. Quelque fois, il peut y avoir des phénomènes psychiques souterrains et sensibles :  l’interruption de la thérapie peut être brutale. Il est ainsi crucial de se donner ensemble la chance de poser des mots lors d’une dernière rencontre et prendre conscience que sur ce chemin de la thérapie, l’abstention, la rupture, le manque d’assiduité, la discontinuité du lien signifie parfois une difficulté d’engagement qui perturbe la possibilité de changement et risque de mettre à mal le suivi thérapeutique. Cela peut aussi être le symptôme d’un lien d’attachement dysfonctionnel ; une occasion alors se présente pour impulser du différent. C’est pourquoi, au début du parcours, nous nous sommes engagés à respecter un cadre précis, ensemble. Ceci, pour se donner une chance d’aller au bout d’une traversée commune fructueuse. Le temps qui sera dédié à votre adolescent sera une heure au rythme d’une fois par semaine, à adapter selon la situation de chacun. En situation familiale, le rythme est une fois toutes les deux semaines, pour une séance d’une heure et demie.

La fin de la thérapie peut venir de votre initiative quand vous sentez un mieux-être, celle de l’adolescent ou de mon initiative ou encore de l’initiative des deux : l’adolescent et moi-même. Peu importe la situation, il sera fondamental que nous prenions ensemble le temps d’en discuter et de travailler progressivement la fin de la thérapie. Avant tout arrêt du cheminement, il est très important de dédier une dernière séance pour clôturer et célébrer le chemin parcouru. Et cela, pour de se dire aurevoir, dans un souci de pédagogie relationnelle et pour la sécurité psychique.

Le cadre de la thérapie

Il se définit ensemble lors de la première rencontre. Il peut évoluer dans le temps et peut être rediscuté en fonction des évolutions.

Mes engagements vis-à-vis de vous

  • Vous accueillir dans un lieu sécurisant et sécurisé
  • Mettre à disposition « suffisamment » de matériel de médiation
  • Suivre une supervision personnelle et collective très régulièrement
  • Me former en continue 
  • Poursuivre mon processus personnel thérapeutique
  • Orienter vers un autre professionnel si nécessaire
  • Souscrire aux codes de déontologie 
  • Respecter le principe: c’est le patient, et le patient seul qui détient les réponses

Vos engagements vis-à-vis de moi

  • Être présent aux séances convenues, à l’heure prévue
  • Travailler en chaussettes
  • Honorer les conditions d’annulation : 48h avant sinon la séance est due 
  • Malgré un retard, un rendez-vous se termine à la même heure
  • Le paiement de la séance se fait par l’adulte 
  • Si le paiement se fait par virement, c’est avant de partir, en instantané
  • Se sentir libre d’arrêter ou de suspendre l’accompagnement mais respecter la condition d’une séance de clôture dédiée

Plusieurs accompagnements vous sont proposés

  • Thérapie de l’adolescent en individuel 
  • Thérapie de l’adolescent et de la situation familiale : Ado – Parents 
  • Thérapie de la fratrie 
  • Guidance Parentale 
  • Psychopédagogie 
  • Ateliers Communication – Médiation parents/adolescent 
  • Ateliers – Le temps de se rencontrer – parents/ ado/ fratrie 
  • Ateliers – Bilan qualité et Orientation 
  • Autour d’un goûter avec Laetitia – un temps de discussion sur des thèmes particuliers ou sujet ouvert et libre
séance adolescent

Informations pratiques

adolescents

Mon rôle est de vous offrir un cadre d’écoute, d’exploration et d’un agir-ensemble où vous et votre adolescent, vous sentirez en sécurité et accueillis sans jugement pour se donner la chance d’une transformation ou d’une acceptation.

Votre adolescent est un être singulier, mon accompagnement sera personnalisé et adapté à sa personnalité et à ses enjeux développementaux.

De 11 à 20 ans, en binôme avec la mère, le père ou de la triade ou encore avec la fratrie ou toute la famille.

Les petits plus

Accompagnement possible avec les Fleurs De Bach

Synergie possible avec d’autres professionnels

Animation de groupe de parole et de co-développement entre parents

Séances de psychopédagogies et soutien scolaire (neurodiversité)

Séances « Bilan qualité et Orientation »

Honoraires

  • Première Rencontre d’Exploration :
    70 euros
  • Thérapie de l’adolescent en individuel :
    70 euros
  • Thérapie de l’adolescent en situation groupale :
    80 euros
  • Guidance Parentale :
    70 euros
  • Ateliers :
    Me contacter

Les paiements se font à la fin de chaque séance. Certaines mutuelles et assurances proposent une prise en charge. Toute séance manquée ou qui n’aurait pas été annulée au minimum 48h avant le rendez-vous sera à honorer.

séance adolescent

Fréquence et durée des séances

La durée des séances varie entre 1h00 à 1h30 selon le type de séance mais peut s’adapter, selon le cadre fixé ensemble lors de la première rencontre. Au début, le processus nécessite une régularité hebdomadaire. Le cadre thérapeutique et la fréquence des séances sont définis en fonction de la singularité de chacun, des possibilités, de son fonctionnement, propre et sa problématique bien spécifique. La régularité des rencontres est importante pour réussir le tissage de la relation qui s’instaure, motrice de changements positifs.

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