Un enfant ne parle pas seulement avec des mots.
Il s’exprime par son corps, ses symptômes, ses silences, sa manière de jouer ou d’occuper l’espace. Chaque geste devient un fragment de langage.
La thérapie est ce lieu où ces signes peuvent être entendus, traduits et transformés, pas à pas, vers un mieux-être.
Colères, troubles du sommeil, peurs envahissantes, opposition exacerbée, difficultés alimentaires, symptômes psychosomatiques, addictions aux écrans…
Le symptôme est souvent une tentative créative de l’enfant pour s’adapter à une situation qui le fait souffrir. En thérapie, il n’est pas combattu, mais reconnu comme un messager qui ouvre à d’autres possibles.
On n’accompagne jamais un enfant isolé, mais la situation dans laquelle il évolue.
Le symptôme se nourrit de ce qui circule — ou ne circule pas — dans la famille, l’école, les liens proches. La thérapie prend soin de cet ensemble relationnel, pour rétablir une fluidité qui apaise l’enfant et soutient son développement.
Le jeu en thérapie n’est pas celui de la maison.
Il prend sens dans le lien avec le thérapeute, dans un « playing » interactif où l’enfant explore, exprime, libère. Le jeu devient alors une passerelle entre son monde intérieur et l’extérieur, un chemin de transformation.
Le thérapeute est là comme un repère, contenant et patient.
Il accueille, soutient, et incarne une figure de « thérapeute suffisamment bon », capable de conjuguer ouverture et structure. Sa fonction est d’accompagner l’enfant dans ses traversées, avec constance et bienveillance.
Ma pratique prend racine dans la Gestalt-thérapie, les pratiques narratives et la systémie.
J’accueille l’enfant dans son unicité, tout en prenant soin de la situation familiale qui l’entoure.
La thérapie d’enfant n’est pas un espace éducatif, mais un lieu vivant où l’on apprend à écouter autrement, à transformer, et à fleurir.